La FFS et le TV
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La FFS et le TV
باسم الله الرحمان الرحيم
Un extrait pour vous d’un document de recherche scientifique sur la FFS et le TV:
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Parmi les modèles participant à la diffusion des connaissances et des techniques se trouvent les modèles dominants “Farmer Field Schools” « école aux champs »la FFS, introduit tout d’abord en Inde dès 1975, puis dans près de 70 pays en développement sous l’impulsion de la Banque Mondiale, et “Training and Visit” « stages et visites »le TV, introduit dès les années 1980 aux Philippines, puis diffusé en Asie et en Afrique avec un fort appui de la coopération internationale et de la FAO. Ces deux modèles ont donné lieu à de nombreux travaux scientifiques de natures aussi diverses que des évaluations d’impact, d’efficience du système, des facteurs d’adoption du conseil, d’adaptation des méthodes, etc. (voir par exemple Davis, 2006 ; Feder et al., 2004 ; Hassan et al., 2001 ; Ilevbaoje, 1998).
Cependant si certains auteurs estiment que ces modèles ont rempli leurs objectifs (voir par 13exemple Evenson et al., 2001 ; Mubashir et al., 2007) , ils sont nombreux à en souligner les limites, que ce soit en termes de diffusion des connaissances (Feder et al., 2004), d’efficacité (Davis, 2006) ou de coûts (Feder et al., 2004 ; Mauceri et al., 2007) par exemple.
Ainsi des auteurs comme Feder et al. (2004), en plus de souligner le coût très élevé des sessions de formation (dans le cadre des “Farmer Field Schools” en Indonésie) remettant ainsi en cause la viabilité économique du système, recommandent que la méthode soit modifiée et que les conseils soient dispensés à de plus grands nombres d’agriculteurs afin que l’impact puisse être significatif au niveau national. Cependant, conscients du coût de cette recommandation, coût qui ne pourrait pas être supporté par le programme, les auteurs proposent l’utilisation des médias de masse pour assurer la diffusion des connaissances.
L’utilisation de médias de masse (télévision, radio, journaux) s’est en effet révélée efficace pour prodiguer du conseil, et ce à moindre coût, d’autant plus que leur taux de pénétration dans les communautés rurales même les plus reculées est satisfaisant (Adeniji et al., 2006 ; Bhagwan et al., 2002 ; Muhammad et al., 2006).
Par ailleurs, on assiste à une émergence de la reconnaissance et de l’utilité des nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC) dans la diffusion du conseil (voir par exemple Annor-Frempong et al., 2006 ; Sanjiv, 2008). Poole et al. (2003) préconisent d’ailleurs l’utilisation des NTIC pour la diffusion du conseil et recommandent même aux gouvernements d’intégrer cette composante dans leurs dispositifs de conseil.
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